La vie d’une femme libre à l’époque de mai 68 en Auvergne et Bourbonnais. Michelle, l’héroïne du roman, a vécu la contestation de 1968. Elle a adhéré à certains de ses idéaux. Cru à l’évolution de la société. A-t-elle vécu libre ?
Trois jeunes gens sont amoureux de la belle Reine Dorget, fille de fermiers de l’Eure : le pauvre Natole, Ludovic Langlois, solide paysan normand et le séduisant Désir Huchecorne qui étudie à Paris. Voulant prouver son courage à Reine, Natole se blesse grièvement en voulant sauver un taureau d’une ferme incendiée et décède.
Autour du café, de l'église ou du château, sur les chemins et les routes, on rencontre des personnages hauts en couleur : Pigrelé, le cafetier, Monsieur Berthomé, le maître d'école, la mère Rouillotte, qui sait tout sur tout le monde, le père Toulé, guérisseur et sorcier, Pergaud, le petit cultivateur, et sa femme Delphine... On y croise aussi Sauze, un...
Paris, le métro, la Tour Eiffel, les musées, Montmartre, les Champs-Élysées... Le luxe, les paillettes, les plaisirs, la vie de bohème, les journaux, le boulot... et sur un quai de la Seine, le corps d'une inconnue. Assassinée. La Brenne, à des kilomètres de là ; les mille étangs, la famille... mais la même souffrance ; la même solitude ; les mêmes...
Dans cet ouvrage paru pour la première fois en 1927, sous le simple titre de L’instituteur, Ernest Pérochon nous dresse un tableau exceptionnel de « ces hussards noirs de la République » qui ont construit la France moderne. Une fresque réaliste qui appréhende parfaitement le profil du maître d’école tel qu’on l’a connu jusque dans les années soixante.
Dans son deuxième roman, Jean-Claude Fournier nous plonge à nouveau dans l’atmosphère des Trente Glorieuses. Il nous peint ici un portrait réaliste, original et nuancé de ces trois décennies, qui ne furent pas toujours vécues, par ceux qui les traversèrent, comme l’ère de progrès social, de foi en l’avenir et d’insouciance qu’il est convenu de célébrer...
À Noël 1947, Paul Quentin débarque en Algérie pour y passer les vacances avec sa compagne Myriam, qu'il a rencontrée pendant leurs études de philosophie. Pour le jeune homme, revenu de ses engagements dans la Résistance et en politique, cette parenthèse amoureuse en terre inconnue porte l'espoir d'un nouveau départ.
Le 26 mars 1962, lors de la tristement célèbre fusillade de la rue d'Isly, Aurore, six ans, voit sa mère Edwige mourir devant ses yeux. La foule la sépare de son père, le Dr Olivier Mollkirch, lequel, blessé à la tête, plonge dans le coma. L'enfant, sous le choc, ne se rappelle pas son nom de famille et les religieuses qui la recueillent ne parviennent...
À l'inverse de son frère aîné, Armand, solide et rustre paysan, est revenu vivant des tranchées. Mais son âme est meurtrie par la vision du soldat allemand transpercé de sa baïonnette qui, avant de mourir, lui a transmis comme une aumône la photographie écornée de sa jeune épouse.
Les frères d'Odette Malaucène sont morts à la guerre. La jeune fille, qui avait bravé les interdits paternels et s'était un peu encanaillée en ville, revient au pays. Elle est désormais la seule héritière du florissant domaine de Bastet. La mort de ses parents, juste au moment où la famille se réconciliait, met à dure épreuve les nerfs d'Odette.
Michel a le béguin. Il continue bien à cultiver sa terre mais, depuis qu'il a croisé Miette, il n'arrive pas à l'oublier et aimerait l'épouser. Il sait que convaincre les familles respectives sera très difficile, mais qu'en est-il de Miette, la première concernée ? C'est la désillusion : le refus de Miette est clair, elle l'aime mais ne peut l'épouser.
Belle et volontaire, Julie porte sur ses épaules l'avenir de la ferme tout en élevant ses trois enfants depuis que son mari Rémi est resté paralysé suite à un accident. Au village, elle rencontre Florent, tout juste de retour de la guerre et en quête de travail, et l'emploie rapidement à l'année.