Météore dans la carrière de leur auteur, Les Liaisons dangereuses fascinent par leur virtuosité, le roman par lettres autorisant un jeu permanent de miroir et de présence-absence, de lauteur comme des personnages.
Vif, audacieux, impertinent, rossant sans arrêt le commissaire, traînant les curs après lui et mettant les rieurs de son côté, se moquant des situations acquises, ridiculisant les bourgeois, portant secours aux faibles, Arsène Lupin, gentleman cambrioleur est un Robin des Bois de la « Belle Époque ».
Depuis quelques mois, il n'était question à l'Opéra que de ce fantôme en habit noir qui se promenait comme une ombre du haut en bas du bâtiment, qui n'adressait la parole à personne, à qui personne n'osait parler et qui s'évanouissait, du reste, aussitôt qu'on l'avait vu, sans qu'on pût savoir par où ni comment.
La porte de la chambre fermée à clef « de lintérieur », les volets de lunique fenêtre fermés, eux aussi, « de lintérieur », pas de cheminée... Qui a tenté de tuer Mlle Stangerson et, surtout, par où lassassin a-t-il pu fuir de la chambre jaune ?
Tout un monde romanesque est sorti de la plume d'Eugène Le Roy. Jacquou le Croquant y tient une place spéciale. Dès sa première publication en 1899, le roman remporte un succès retentissant bien au-delà du Périgord.
Le Roman de la Rose est un récit codé de l'initiation amoureuse. À lâge où « Amour prélève son péage sur les jeunes gens », le poète rêve qu'il entre dans le verger de Plaisir et s'éprend d'un bouton de rose.
Les romans contemporains n'ont que trop souvent généralisé en l'affadissant parfois à l'extrême un concept du Basque rêveur, mélancolique, idéaliste, esclave absolu du devoir et des traditions ancestrales.
Dédié à Laurent de Médicis, Le Prince est une œuvre nourrie par l'expérience d'ambassadeur de son auteur. Machiavel y définit les fins du gouvernement : sur le plan extérieur, maintenir à tout prix son emprise sur les territoires conquis ; sur le plan intérieur, se donner les moyens de rester au pouvoir. Parce que les hommes sont égoïstes, le prince n'est...
La magnificence et la galanterie n'ont jamais paru avec tant d'éclat que dans les années du règne de Henri second », et c'est bien sur le théâtre de la brillante cour des Valois que se noue et se joue la passion de la princesse de Clèves et du duc de Nemours.
Un autre Maupassant que celui des contes normands et de La Maison Tellier. Un Maupassant qui, à travers l'histoire du peintre Olivier Bertin, projette son obsession du déclin, tente de se libérer de l'angoisse qui saisit tout créateur lorsque s'approche l'heure du bilan.
Comment à force de bluff, de supposés miracles et de faux certificats délivrés par des médecins complaisants on parvient à fabriquer une ville d'eaux et à lotir au plus haut prix un paysage entier en exploitant la crédulité des uns et en s'appuyant sur la malhonnêteté des autres.
Après Notre Cœur, Maupassant sombre dans la folie qui lemportera trois ans plus tard. Or ce dernier roman publié, loin de marquer le crépuscule dune inspiration que le temps et la maladie auraient tarie, montre au contraire un souci de renouvellement, tant dans le rejet du naturalisme sordide, que par le choix dun décor et dun milieu élégants.