Illusions perdues intimide d'abord par ses proportions, par l'importance aussi que lui attribuait Balzac lui-même au sein de la Comédie humaine : ce roman, écrit-il, est « l'uvre capitale dans l'uvre ».
Enfin, tu l'as deviné, Nathalie, et peut-être vaut-il mieux que tu saches tout : oui, ma vie est dominée par un fantôme, il se dessine vaguement au moindre mot qui le provoque, il s'agite souvent de lui-même au-dessus de moi.
Entre un pauvre père pris de passion pour ses filles, une femme du monde jetant ses derniers feux avant de quitter larène et un inquiétant prédateur, philosophe de lobscur à ses heures, un jeune provincial apprend jusquau dégoût lâpre chemin de la réussite.
Drame historique, récit d'aventures, tragédie d'amour, Les Chouans, ou la Bretagne en 1799 forment le prologue de La Comédie humaine. Nous sommes à la veille du 18 Brumaire. Bientôt va sortir des limbes cette société nouvelle que Balzac a pour ambition de peindre.
Chabert ! Un nom dur à porter pour cet homme foudroyé. Célèbre, certes, mais qui passe désormais pour un imposteur.
Quant aux femmes de ces histoires, pourquoi ne seraient-elles pas les Diaboliques ? N'ont-elles pas assez de diabolisme en leur personne pour mériter ce doux nom ? Diaboliques !
Il prit sur la table à écrire la cire argent et azur et un cachet. Jamais bourreau ne s'était servi d'instruments plus mignons.
Les années 1915 et 1916 ont marqué, pour Henri Barbusse, des dates décisives. C'est en 1915 qu'il a vécu Le Feu dans les tranchées du Soissonnais, de l'Argonne et de l'Artois, comme soldat d'escouade, puis comme brancardier au 231e régiment d'infanterie où il s'était engagé.
« J'aspire à un repos absolu et à une nuit continue. Chantre des voluptés folles du vin et de l'opium, je n'ai soif que d'une liqueur inconnue sur la terre, et que la pharmaceutique céleste elle-même ne pourrait pas m'offrir... »
Lorsque Charles Baudelaire écrit Le Spleen de Paris, il veut s'éloigner de la matière, du Spleen et du Temps, mais les lieux qu'il habite de son génie poétique le ramènent inéluctablement aux thèmes du voyage
Toussaint Lumineau, métayer à la ferme de la Fromentière, assiste impuissant à la disparition de tout ce qui lui est cher. Sa famille, qui vit depuis des générations dans les marais vendéens, est aujourd'hui menacée d'expulsion après une série de mauvaises récoltes, et aucun de ses enfants ne semble prêt à reprendre le travail de la terre. Cette...