À travers ses écrits, Henri-Antoine Verdier prouve qu'il est non seulement un conteur patoisant, soucieux de sauvegarder le patrimoine rural, ambition qui avait été au coeur de ses précédents ouvrages - mais aussi un auteur à succès avec : Les Lentilles vertes et Mémoires d'un papi auvergnat. Avec La Fille du bénitier, il a bien sûr fait appel à sa connaissance intime de la vie rurale, tout en laissant vagabonder son imagination pour nous livrer l'histoire émouvante de Rose, jeune orpheline au destin hors du commun.
« Je m'appelle Rose ». Seul un billet portant cette courte phrase accompagne ce bébé abandonné devant le couvent de la Providence, par une froide nuit de mars. « Rose Mars », tel est donc le nom donné à cette petite fille. Elle devient l'objet de toutes les attentions de Ginette, une pensionnaire plus âgée, et d'une mendiante aveugle qui hante le parvis...