Béarnais d’adoption, agrégé d’histoire, historien, Claude Laharie a mené ses recherches à Gurs, Pau, Bayonne, Paris, Bonn ou Tel Aviv. Il montre les effets de l’antisémitisme de Vichy. Claude Laharie, Béarnais d’adoption, universitaire, est l’historien du camp de Gurs. Ses recherches et ses publications, depuis une vingtaine d’années, ont permis de tirer le camp de l’oubli. Avec « Gurs. L’art derrière les barbelés : 1939-1944 », il nous propose un petit ouvrage précurseur, dans un domaine jusqu’à présent peu étudié par les historiens, au croisement de l’art et de l’histoire.
Pendant sept années, de janvier 1939 à la fin de l’année 1945, les camps d’internement n’ont cessé de fleurir sur le territoire français. On en compte au moins deux cents, petits ou grands, durables ou éphémères, ruraux ou urbains. Comment interpréter un phénomène d’une telle ampleur ? S’agit-il d’un véritable mode de gestion des étrangers, des...