Tonton rêve de finir son dernier match poursuivi par le public dans le champ de maïs. Il ne sera pas déçu. Le Vieux Lion veut briser les chaines de la violence. Benat se révèle être un fin médiateur de conflit. Une seule technique efficace, mais quelque peu radicale. Ainsi au fil des pages, l’auteur révèle des portraits tendres, mélancoliques,...
Dans ce récit dense et pudique d’une exhumation, Jean-François Amblard ausculte la mémoire des Républicains Espagnols en s’attachant aux pas d’un fils parti à la recherche de son père fusillé en 1946 et jeté dans l’une des fosses communes de Franco.
Adolphe est un jeune homme noble, promis à un bel avenir. Pourtant il s'ennuie, las d'une existence trop insipide à son goût. Lorsqu'il rencontre Ellénore, une femme mariée, il tombe éperdument amoureux d'elle et décide de la conquérir coûte que coûte. Mais dès qu'Ellénore quitte mari et enfants pour devenir sa maîtresse, Adolphe comprend qu'il ne l'aime...
1608. Au creux d’un petit village basque, une incroyable révélation stupéfie les habitants : la bourgade abrite des sorcières ! Immédiatement, les rancœurs et les rivalités s’exacerbent et la machine implacable de l’Inquisition se met en marche. Graciana, Maria, Miguel, et les autres sont emprisonnés dans les geôles de Logroño. Vont-ils réussir à se...
Un modeste employé de banque raconte par bribes, et presque sans comprendre la splendeur de ce qu'il évoque, les souvenirs rêvés d'un galérien avec une précision dans le détail proprement stupéfiante pour un flandrin inculte qui n'a vu la mer qu'une fois dans sa vie.
La maison des morts, c'est le bagne de Sibérie où Dostoïevski a purgé comme condamné politique une peine de quatre années de travaux forcés et de six ans de « service militaire ». Mais la maison des morts, c'est aussi le Goulag. La Russie de Dostoïevsky est déjà celle de Staline, de Beria, de Vychinsky, des grands procès où les accusés rivalisent devant...
Les Pauvres Gens est le premier roman publié par Dostoïevski, celui qui le rendit d'emblée célèbre. Il a raconté comment l'idée lui en était venue : en se promenant un soir d'hiver dans Pétersbourg. Toute la ville lui apparut comme une rêverie fantastique.
« Je l'avoue, cela m'était désagréable ; j'avais, certes, décidé que je jouerais, mais je ne me proposais nullement de commencer en le faisant pour d'autres. Cela me déroutait même quelque peu, et c'est avec un grand sentiment de contrariété que je pénétrai dans les salles de jeu. »
Le héros de notre récit entra tout hagard dans son logement ; sans quitter ni manteau ni chapeau, il traversa le couloir et, comme frappé de la foudre, s'arrêta sur le seuil de sa chambre. L'inconnu était assis devant lui, en manteau et chapeau lui aussi, sur son propre lit, souriant légèrement, et, clignant un peu des yeux, il le saluait amicalement de...
Le premier grand roman de Dostoïevski est sans doute l'un des plus destructeurs qu'il ait écrits. C'est bien un sentiment de malaise et d'amertume qui naît de cette histoire dans laquelle le narrateur, un romancier phtisique et solitaire, aime désespérément une jeune fille qui succombe au charme d'un freluquet.
Réfugié dans son sous-sol, le personnage que met en scène Dostoïevski ne cesse de conspuer l'humaine condition pour prôner son droit à la liberté. Et il n'a de répit qu'il n'ait, dans son discours, humilié, diminué, vilipendé les amis de passage ou la maîtresse d'un soir.
S'il fallait choisir le livre qui résume toute l'œuvre de Kipling, son chef-d'œuvre, ce serait celui-là. Le prix Nobel anglais, dont la stature littéraire a été immense, puis, après l'éclipse liée à la décolonisation, de nouveau importante, y a résumé une expérience, une double culture, un amour.