Enseignant, puis journaliste et directeur de la revue littéraire Europe, Pierre Gamarra fut aussi poète, dramaturge et romancier. Son œuvre, foncièrement humaniste, a été couronnée de nombreux prix (Le Fleuve palimpseste, prix de la Société des gens de lettres, 1985) et adaptée pour la télévision (Les Coqs de minuit, 1973).
Les Enfants du pain noir, ce sont ceux que Pierre Gamarra a appris à connaître et à aimer dans le petit village pyrénéen où il a enseigné, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale. Ce sont aussi ceux de Toulouse, où l'écrivain, qualifié « d'Occitan de langue française », a forgé sa conscience d'homme pendant les jours sombres de l'occupation allemande.
La première fois que je l'ai vu, il a fendu la foule qui s'était massée autour de l'ours abattu. Puis, après avoir examiné le fauve, il a lancé un énigmatique : « Ce n'est pas le mien. »
Premier du canton ! Aujourd’hui, Simon n’a peur de rien, pas même de l’orage qui gronde sur son village. Il vient de recevoir les félicitations de M. l’Inspecteur pour avoir brillamment obtenu son certificat d’études et fait la fierté de son père, un modeste paysan. Ces honneurs, il les doit avant tout à son travail, mais aussi à son instituteur, M....
Quelle est cette étrange maison rouge, au bout d’une rue étroite et populeuse de Toulouse ? Et que deviendra cet écolier qui s’avance vers elle, en rêvant de Lazzia, la fille aux yeux noisette, de femmes élégantes et de biens d’autres mystères qui s’entremêlent aux réalités quotidiennes ? Nous sommes dans les années trente. Dans cette rue de la Colombe...
Un vibrant hommage à la relation éternelle qui existe entre un paysan et sa terre, confronté au monde moderne. Dans la vallée, on effraie les enfants indociles en évoquant Catet la Mule. Cet homme taciturne et solitaire vit à Rocal, dans la montagne, là où jadis des moines persécutés auraient enterré un trésor. Mais de trésor il n'en trouve pas.