Jacques Pince est enseignant. Dans chacun de ses ouvrages, il essaie de décrypter le fond des rapports humains dans leurs relations avec les événements vécus. Après le succès du Goût du blé et des Blouses grises, il revient avec La Fille du 11 septembre, une histoire riche en rebondissements.
À l’heure de la défaite, en 1940, alors que l’Occupation apporte son lot de détresse et d’infamie, Catherine Bertaud, femme volontaire et avisée, décide de rejoindre le groupe de résistants qui s’organise autour du quincaillier, d’un ancien militaire, et du curé du village.
Dans les années cinquante, Michel est élève dans un collège de garçons. Fils de paysans, il est devenu interne pour préparer son bachot. Une fois quitté le dortoir glacial et sans intimité, le moindre instant de liberté se savoure avec ivresse, de baisers volés lors des sorties en ville en parties de foot interminables avec les copains...
Héritier du défunt Caton Bourdignot, Nourredine se voit l'heureux propriétaire de la ferme des Coteaux longtemps convoitée par le maire de la commune. Au grand dam de certains, le jeune homme fait prospérer ses terres et se lance dans d'ambitieux projets. Epaulé par sa femme Georgette, il reste fidèle à l'éthique du vieux Caton : la curiosité et le mépris...
Rodolphe de Beauvoir-Lacoste n'est plus que l'ombre de lui-même. Riche propriétaire d'un vignoble réputé, il paie de sa santé les frasques des années passées. Un jour, victime d'un malaise dans sa vaste demeure, il est secouru par Maryvonne, sa gouvernante, et Florine, une étudiante embauchée pour la saison des vendanges.