Henri Monjauze (1865-1940) et Pierre Verlhac (1864-1934) étaient deux écrivains régionalistes limousins qui écrivaient ensemble sous le pseudonyme collectif : Verlhac-Monjauze. Ils sont au Limousin ce qu’Erckmann-Chatrian étaient à l’Alsace, à ceci près que l’Alsace honore toujours ses poètes et que le Limousin a oublié les siens.
Auteurs de romans, de nouvelles et de poésies, ils laissent pourtant derrière eux une œuvre considérable qui participe au patrimoine littéraire du Limousin. Ils étaient liés au mouvement du Félibrige.
L’héritage légué à Lucienne, née Dupas, c’est d’abord l’œuvre encore inédite de son grand-père, écrivain de génie inspiré par la vieille tour médiévale dont les ruines se dressent près de chez lui. Outre deux précieux manuscrits, la jeune femme a aussi hérité de toute la sensibilité intellectuelle, artistique et morale du vieil érudit.