Avant de se lancer dans l’écriture de romans, Jean-Pierre Portevin a œuvré deux ans en Afrique, plus précisément au Togo. Il s’est ensuite engagé dans le milieu associatif, écrivant des pièces de théâtre, des comédies musicales, et montant lui-même sur les planches pour faire du one-man-show. Ancien professeur d’histoire, rien d’étonnant à ce qu’il profite de sa retraite pour nous raconter les siennes.
Tandis qu’Abdias, le prêtre d’Askat, achève la construction de son monastère dans le petit village de Flangebouche, le légendaire guerrier Aïwendil se languit dans la capitale. L’action lui manque, et les bras de l’aventureuse Magphéa ne suffisent pas à lui faire oublier Naahma, la princesse des ténèbres, qu’il servait autrefois.
Fuyant son passé, le taciturne guerrier Aïwendil se réfugie dans une église en ruine. Il y rencontre Abdias, l’étrange prêtre d’une religion oubliée. Face au pouvoir sans limites de l’impérator, l’âme damnée d’Astaroth, le prince des ténèbres, ils s’allieront aux enchanteresses et aux elfes, aux amazones et aux lutins, afin de constituer une armée.