Micheline Boussuge a grandi, vécu et travaillé avec sa famille dans la ferme de ses ancêtres. Au début des années 1950, après son mariage, elle quitte son Auvergne natale pour Paris, où elle deviendra attachée principale au ministère de l’Éducation nationale. Adieu lou païs (l’Archipel, 2002), son premier livre, chronique de sa jeunesse campagnarde, éveillait « la nostalgie d’un âge heureux, malgré la rudesse des temps » (La Montagne). On lui doit aussi La Maison d’Anaïs (l’Archipel, 2007), ainsi que Barthélémy le ferblantier (l’Archipel, 2009) et Le Bois de Bis (de Borée, 2010).
Les enfants, un par un, sont partis vivre dans la capitale et c'est au tour de la petite dernière, Micheline, de quitter cette campagne qui n'offre que la perspective d'un travail harassant et mal considéré. Néanmoins, l'immersion dans le grand bain de la ville n'empêche pas la jeune mariée de laisser son esprit dériver dans ses souvenirs d'enfance.