Phylis fait bon accueil à tous les galants. Angélique, elle, ne veut aimer qu'Alidor
Alcidon, amoureux de Clarice, veuve d'Alcandre et maîtresse de Philiste, son particulier ami, de peur qu'il ne s'en aperçût, feint d'aimer sa soeur Doris, qui, ne s'abusant point par ses caresses, consent au mariage de Florange, que sa mère lui propose.
Éraste, amoureux de Mélite, la fait connaître à son ami Tircis, et, devenu peu après jaloux de leur hantise, fait rendre des lettres d'amour supposées, de la part de Mélite, à Philandre, accordé de Chloris, soeur de Tircis.
Corneille, on le sait maintenant, était un profond analyste de la vie et du pouvoir politiques. Il raconte ici l'échec d'une conjuration - seule forme d'opposition sous la dictature - et le pardon qui la suit.
Dorimant aime Hippolite, qui aime Lisandre, qui aime Célidée, qui hésite entre Dorimant et Lisandre. Aussi Célidée décide-t-elle, à la stupéfaction d'Hippolite, d'éprouver son amant par quelques froideurs.
Rosidor, favori du roi, était si passionnément aimé de deux des filles de la reine, Caliste et Dorise, que celle-ci en dédaignait Pymante, et celle-là Clitandre. Ses affections, toutefois, n'étaient que pour la première, de sorte que cette amour mutuelle n'eût point eu d'obstacle sans Clitandre.
L'histoire de Rodrigue et Chimène est bien connue : tout concourt au bonheur des deux amants, jusqu'à ce que Rodrigue accepte, question d'honneur, de se battre en duel contre le père de Chimène. Vaincu, il perd la vie ; vainqueur, il perd Chimène, donc la vie. L'essence du dilemme cornélien tient en ces quelques mots, et c'est tout l'art de Corneille que...
Fuyant l'excessive sérénité de son père Primadant, Clindor s'est fait le suivant d'un étrange capitaine gascon, Matamore. Primadant s'adresse au magicien Alcandre dans l'espoir de retrouver son fils.