Philippe Charrac est né en 1975 à Perpignan. Adolescent quelque peu agité, il suit une scolarité chaotique durant laquelle il est renvoyé de deux lycées, avant de partir faire son service militaire chez les “paras” de l’autre côté du monde, et de s’engager dans la Police. Il y sera tout à tour patrouilleur à la BAC ou “agent secret” à la PJ, entre autres. Il arpente une douzaine d’années durant le bitume du Nord-Est de l’Île de France, côtoyant le pire et la misère sur fond de violence et d’alcool, avant de s’établir à Bordeaux, où une visite impromptue de l’ancien commissariat mythique de la rue Castéja lui donne l’idée de son 2e roman.
Lazare Servent coule enfin des jours heureux. Jusqu’à ce qu’un gamin déterre les restes de l’assassin présumé de sa mère et que l’IGPN, la police des polices, ne relance l’enquête contre le lieutenant, accusé d’avoir fait justice lui-même des années auparavant.
« Le premier meurtre ressemble à l'œuvre d'un funambule détraqué. Le second à celui d'un fantôme déchaîné. Insaisissable, mystérieux, un assassin invisible et sadique hante et traverse en silence les nuits de Bordeaux. Il tue et dépèce des adolescentes dans leur chambre, avant de brouiller ses traces pour lancer la police sur de fausses pistes. »
Bordeaux, automne 2003. Un tueur en série frappe sans discernement. Sur sa piste, seul le lieutenant Lazare Servent semble capable de saisir la logique du meurtrier. Soupçonné d’être lui-même un assassin, perdu aux yeux du monde, hanté par son passé, il semble ressusciter soudain grâce à l’arrivée inopinée de sa nouvelle partenaire et la catharsis de...