Un autre Maupassant que celui des contes normands et de La Maison Tellier. Un Maupassant qui, à travers l'histoire du peintre Olivier Bertin, projette son obsession du déclin, tente de se libérer de l'angoisse qui saisit tout créateur lorsque s'approche l'heure du bilan.
Comment à force de bluff, de supposés miracles et de faux certificats délivrés par des médecins complaisants on parvient à fabriquer une ville d'eaux et à lotir au plus haut prix un paysage entier en exploitant la crédulité des uns et en s'appuyant sur la malhonnêteté des autres.
Après Notre Cœur, Maupassant sombre dans la folie qui lemportera trois ans plus tard. Or ce dernier roman publié, loin de marquer le crépuscule dune inspiration que le temps et la maladie auraient tarie, montre au contraire un souci de renouvellement, tant dans le rejet du naturalisme sordide, que par le choix dun décor et dun milieu élégants.
À qui Georges Duroy doit-il son irrésistible ascension ? Aux femmes séduites par sa jeunesse et sa beauté. La petite-fille de lune de ses maîtresses le surnommera Bel-Ami. Et ce fils daubergistes normands, à Canteleu, deviendra baron Du Roy de Cantel. Lamitié lui ouvrira la carrière journalistique.
Pierre, médecin, ne comprend pas pourquoi un ami de sa famille a légué sa fortune à Jean, son frère cadet. Au terme d'une véritable enquête policière, il mettra au jour un terrible secret.
À dix-sept ans, radieuse, prête à toutes les joies, à tous les hasards, Jeanne quitte enfin le couvent. Dans le désoeuvrement des jours et la solitude des espérances, de toutes ses rênes, le plus impatient est celui de l'amour...
« Boule de Suif, le conte de mon disciple dont jai lu ce matin les épreuves, est un chef-duvre, je maintiens le mot, un chef-duvre de composition, de comique dobservation. »
Les nouvelles de Maupassant : des instantanés ou des petits morceaux de vie inoubliables. Mademoiselle Fifi est, en réalité, un jeune officier prussien, occupant la France en 1870, blond, à la taille fine, fier et brutal, surnommé ainsi parce quil méprise tout et tout le monde et répète sans cesse : « Fi, fi donc ».
Moi aussi, je sais une chose étrange, tellement étrange, qu'elle a été l'obsession de ma vie. Voici maintenant cinquante-six ans que cette aventure m'est arrivée, et il ne se passe pas un mois sans que je la revoie en rêve.
Fermé pour cause de première communion » : un tel avis, sur la porte d'une maison close, n'est pas chose courante, et les habitués de la maison Tellier, de Fécamp, n'en reviennent pas. Pendant ce temps, Madame et ses cinq pensionnaires vont retrouver à la campagne, le temps d'une fête, leurs émois et leur innocence de petites filles...
Sous un titre calembour, où le mot « rosier » désigne le masculin de « rosière », la jeune fille pure récompensée par un prix de vertu, Maupassant nous propose avec la première nouvelle de ce recueil une « bouffonne évocation d'un coin de vie provinciale ».
Paysans rusés, fermiers misérables. chasseurs bons vivants, à travers cette galerie de personnages solidement campés. ces contes du terroir normand disent un réel saisissant d'humanité en mêlant tous les registres du comique au burlesque en passant par le drame et la tragédie.